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Aero-Pedalo N° 9 : les dessous du parachutiste de Panamarenko

L’Aero-Pedalo N° 9 de Panamarenko nécessitait une restauration d’urgence. La sculpture risquait en effet de s’effondrer. Or, la structure interne de l’œuvre était un réel mystère pour les restaurateurs. La Cellule d’imagerie scientifique de l’IRPA a donc été sollicitée pour réaliser des radiographies du parachutiste.

Commanditaire

Proximus

Période
2016
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Catherine Fondaire
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Comprendre la structure interne grâce à la radiographie

Dans le hall d’entrée du siège de l’opérateur télécom Proximus, à Bruxelles, se dresse une imposante sculpture de Panamarenko. Elle représente un personnage grandeur nature, suspendu à un parachute en toile et entièrement recouvert d’une peinture brunâtre. Les restaurateurs s’attendaient à trouver, sous cette couche de peinture, une structure métallique.

Or, les résultats de la radiographique ont révélé qu’il s’agit en fait d’un mannequin d’étalage, vêtu d’une tenue de parachutiste. Ses pieds ont été retirés et remplacés par des chaussures de sécurité à semelles et pointes renforcées. La sculpture n’est soutenue que par une tige métallique, fixée à la jambe gauche, ce qui explique son affaissement. Ses jambes sont cachées sous deux pantalons superposés. On distingue même les mailles d’un lainage dans la partie supérieure du cliché.

Les images radiographiques ont mis en évidence la structure interne de l’objet, ce qui a permis aux restaurateurs de réaliser un traitement adéquat.

Sécurité avant tout

L’œuvre étant exposée dans un lieu très fréquenté, l’IRPA a mis en place des mesures de sécurité très strictes. Ainsi, la société d’inspection et de certification Vinçotte a délimité un périmètre de sécurité et les techniciens ont travaillé après les heures de fermeture des bureaux afin d’éviter tout risque pour les employés.

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