Les nouvelles de l'IRPA

Tout au long de l’année 2025, la Photothèque de l’IRPA vous présente son « coup de cœur du mois », parmi ses photographies récentes, ou plus anciennes. Pour ce mois de janvier, le choix s’est porté sur les clichés de deux objets : le retable de la chapelle funéraire des Seigneurs de Boussu et une robe à la française conservée aux Musées royaux d’Art et d’Histoire.

Le jeudi 12 décembre 2024, des passionnés de patrimoine se sont retrouvés à l’église Saint-Jacques d’Anvers pour un dîner de collecte de fonds couronné de succès en faveur de la conservation-restauration de la chapelle funéraire de Rubens et de ses trésors artistiques.

Un grand merci au nom de l’IRPA et de la fabrique de l’église Saint-Jacques, pour le soutien et la générosité de tous les participants et autres donateurs !

Comme lors des deux premières phases du projet de restauration de l’Agneau mystique, les restaurateurs de l’IRPA ont découvert, lors de cette troisième phase, des surpeints importants datant du XVIe siècle. L’enlèvement des couches picturales épaisses et parfois très assombries demande beaucoup de temps et de concentration, mais révèle progressivement les nuances subtiles si caractéristiques de la technique picturale des frères Van Eyck.

L'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA) est fier de sa nouvelle collaboration avec la BRAFA à l'occasion du 70e anniversaire de la foire d'art. Cette année, la Brussels Art Fair aura lieu du 26 janvier au 2 février 2025.

Dans le cadre du projet CHrisis et avec l'accord formel du Rijksdienst voor het Cultureel Erfgoed (RCE) des Pays-Bas, l'IRPA a pris l'initiative de traduire en français l'affiche Waterbewust worden-zijn-doen in 5 stappen pour les régions wallonne et bruxelloise.

Dans le cadre du projet CHrisis, l’Atelier des textiles de l’IRPA a travaillé sur deux sous-projets de recherche. Le premier portait sur l’étude des effets des actions d’intervention d’urgence sur la préservation durable et le traitement de conservation du patrimoine textile endommagé par l’eau. Le second sous-projet était axé sur l’évaluation de la valeur et de la signification des textiles religieux.

Le panneau votif de Juan Martínez de Mendaro de Zumaia raconte l'histoire du capitaine Juan Martínez de Mendaro, mort lors de la bataille de Gibraltar en 1476. Le tableau a été réalisé par un peintre brugeois sur du bois de chêne baltique et selon des techniques flamandes raffinées. Près de 550 ans plus tard, des experts basques et belges ont mené ensemble une étude approfondie de l'œuvre, accompagnée d'un traitement de restauration.

L'Institut royal du Patrimoine artistique rend hommage au sculpteur belge Jean-Pierre Ghysels (°20/09/1932, Uccle - † 23/07/2024, Couture-Saint-Germain).

Début février 2024, nos experts en pierre ont commencé à travailler à l'église Saint-Jacques d'Anvers. Ils restaurent les monuments en pierre de la chapelle funéraire de Rubens. Ceci n'a été possible que grâce au soutien financier de nos nombreux donateurs.

Grâce au projet ECHOES, un consortium de 51 partenaires, dont l’IRPA, jette les bases du European Collaborative Cloud for Cultural Heritage (ECCCH). Ce cloud est une initiative ambitieuse de la Commission européenne visant à créer un écosystème numérique paneuropéen qui améliorera la gestion de la numérisation des biens du patrimoine.

Le changement climatique est un défi urgent pour notre monde, y compris pour le patrimoine. L'eau est une menace pour les sites patrimoniaux, il est donc essentiel de mettre en place une gestion durable de l'eau pour protéger notre patrimoine. C'est ce que nous visons avec REFRESH.

De l’illustre famille de sculpteurs bruxellois du Quesnoy ‒ le père, Jérôme le Vieux, et ses deux fils, François et Jérôme le Jeune ‒ seuls la vie et l’œuvre du fils aîné, François du Quesnoy, riche d’une grande renommée à Rome, avaient été étudiées de manière approfondie. Mais qui était son frère cadet, Jérôme le Jeune ? Que sait-on de sa vie et de son œuvre ? Peu de choses. Malgré sa brillante carrière de sculpteur, statuaire et architecte de la cour du gouverneur des anciens Pays-Bas Léopold Guillaume (1647-1656), son œuvre a été délaissée par la critique à la suite de sa condamnation à mort en 1654.