Les reliques de Herkenrode...
Le trésor de l'abbaye cistercienne de Herkenrode est depuis toujours rattaché au culte de sainte Ursule et des 11 000 vierges. L'abbé Willem Van Rijckel, marchand de reliques, fit don de ces objets de dévotion à Elisabeth van Spalbeek et aux sœurs dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Après la dissolution de l'abbaye par les autorités françaises à la fin du XVIIIe siècle, les reliques furent transférées à l'église Sainte-Vierge-Marie de Kermt. Depuis 1992, la collection est la propriété de la cathédrale Saint-Quentin de Hasselt.
...au cœur d'un minutieux parcours de recherche
L'IRPA a mené une étude d’histoire de l’art sur l'origine de ce trésor en 2007-2008, grâce au soutien financier du gouvernement flamand. L'historienne de l'art Frieda Sorber a étudié des collections similaires en Belgique et à l'étranger.
Des examens scientifiques – datation radiocarbone et analyse des éléments organiques et inorganiques – sont venus compléter ces informations : les tissus et les éléments décoratifs, parmi lesquels les dentelles de fils métalliques et les écritures sur parchemin, ont fait l'objet de diverses études.
Enfin, en 2009-2010, notre atelier des textiles a mené une campagne de conservation-restauration des 114 reliques.
Ce livre dévoile les résultats de ce minutieux parcours de recherche. Un inventaire en ligne prolonge votre lecture.
La collection de Herkenrode est remarquable. La recherche scientifique des années passées menée par l'IRPA a encore confirmé son caractère rare et unique. C'était une raison de plus pour reconnaître ensuite la collection de reliques comme un Chef-d'œuvre flamand (topstuk).
Een indrukwekkende en overvloedig met kleurenfoto’s geïllustreerde boek. Met stijgende bewondering heb ik gelezen hoe de onderzoekers voorzichtig laagje voor laagje van de schedels en botjes ‘afpeuteren’ om te achterhalen uit welke materialen die laagjes zijn samengesteld en wanneer de relieken zijn verpakt.
Le grand intérêt de ce livre est de présenter visuellement et en détail ce que fut un trésor de reliques, complet ou presque, au Moyen Âge et à l’époque moderne. Ce genre de collection, alimentée par les reliques des vierges de Cologne ou des martyrs thébains, était assez fréquente avant la Révolution française, dans les églises mais aussi chez certains dignitaires laïcs.