Avec les contributions de G. Vanpaemel, H. Deelstra, D. Thorburn Burns, M. Van Strydonck, C. Bourdiel, G. Madalijns, Ch. Kott, I. Hans-Collas, H. Dubois, D. Deneffe, M.-C. Claes, J. Sanyova, Y.-F. You, A. de Koomen, A. Wallert, M. van de Laar, R. F.E.D Hartmann, J.D. Portell, J. P. Filedt Kok, D. Vanwijnsberghe, S. De Caro, D. de Souza Brito, N. Gesché-Koning, K. Bonne, E. Janssen, Ch. Van Mulders, H. Todts, P. Colman, N. Goetghebeur & L. Masschelein-Kleiner
Paul Coremans...
En juin 2015, l’IRPA a organisé un colloque international en l’honneur de son fondateur et premier directeur Paul Coremans (1908-1965). Cinquante ans après sa mort, ce fut une occasion unique de revenir sur sa carrière extraordinaire et l’impact de ses idées innovantes sur la conservation et restauration des œuvres d’art. Ses idées novatrices ont été reconnues en Belgique et dans le monde entier. Les domaines d’intérêts de Paul Coremans étaient vastes : la conservation des œuvres d’art dans les musées, la conservation préventive et le contrôle du climat, la protection du patrimoine culturel en temps de guerre, ainsi que le rôle et le statut du restaurateur, l’importance de la documentation photographique et de la recherche scientifique, la critique d’authenticité des œuvres d’art et la détection des faux. La conviction de Coremans quant à l’importance d’une recherche interdisciplinaire dans l’étude des œuvres d’art inspire toujours beaucoup d’historiens de l’art, conservateur-restaurateurs et scientifiques.
...un scientifique belge visionnaire
Ce livre – les actes du colloque de Bruxelles en 2015 – présente vingt contributions originales qui révèlent sa personnalité aux multiples facettes. Il s’agit de la première monographie consacrée à un scientifique belge visionnaire et officiellement reconnu comme « Monuments Man ».
Un ouvrage indispensable à l’histoire de la conservation-restauration ; richement illustré et documenté, il fournit un éclairage sur une période charnière, en Belgique comme au niveau international. Bien au-delà de l’approche biographique, il permet d’appréhender les connexions, les échanges qui permettent aux disciplines de se développer, et au savoir de se construire.