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Les torchères des guildes de la Porte de Hal

Les torchères brilleront-elles à nouveau de mille feux ? Ces splendides flambeaux des XVIIe-XVIIIe siècles, exposés à la Porte de Hal, ont d’urgence besoin de soins ‒ au risque de s’éteindre à jamais de notre mémoire. Grâce à votre vote, nous pourrons recoller les éléments détachés et restaurer leur sublime dorure, qui s’écaille de jour en jour.

Votez pour la restauration des torchères de la Porte de Hal et ravivons leur flamme !

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Précieux héritage de la longue tradition des corporations de métiers

La Porte de Hal à Bruxelles, qui fait partie des Musées royaux d’Art et d’Histoire, abrite une magnifique collection de torchères des guildes des Pays-Bas méridionaux des XVIIe et XVIIIe siècles. Issus des corporations de métiers, ces splendides étendards baroques sont composés d’un manche somptueusement décoré des représentations emblématiques d’une corporation et souvent surmonté d’un support pour fixer un cierge. Elles sont fabriquées en métal peint et en bois polychromé ou doré.

Les torchères des guildes étaient utilisées autrefois lors des manifestations festives. Les artisans se joignaient traditionnellement au cortège civil ou à la procession religieuse, arborant fièrement leur paire de torchères comme un étendard, en signe d’appartenance à leur profession. Les corporations faisaient parfois même appel à des artistes renommés pour la création de ces objets prestigieux, pour lesquels elles étaient prêtes à dépenser sans compter. Chaque guilde possédait généralement une paire de torchères identiques.

Des objets énigmatiques

Il y a une quinzaine d’années, l’IRPA a restauré une partie de la collection de torchères des Musées royaux d’Art et d’Histoire. Or, les autres pièces de la collection sont en mauvais état et mériteraient aussi d’être étudiées et restaurées.

• Une paire de torchères en bois sculpté et polychromé de la corporation des fabricants de beurre (inv. 9 A-B), représentant une baratte supportée par des volutes (un instrument utilisé autrefois pour transformer la crème de lait en beurre)
• Une paire de torchères de la corporation des fabricants de beurre d’Anvers (inv. 2112 A-B) avec deux représentations de saint André peintes sur un support en métal : d’un côté, saint André portant sa croix ; de l’autre côté, le saint crucifié
• Une paire de torchères en bois de la corporation des bouchers (inv. 11 A-B), ornées de fleurs, de guirlandes, de volutes et d’anges, surmontées d’un écu représentant des têtes de bétail (bœuf, cochon et agneau)
• Une torchère en bois, éclatée en morceaux, de la corporation des marchands de vins (inv. 13 B) avec une représentation de saint Michel terrassant le dragon

Nous aiderez-vous à faire resplendir à nouveau ces flambeaux ?

Témoins privilégiés de l’importance du développement économique dans nos régions, ces objets nous éclairent notamment sur l’organisation sociale et culturelle des métiers depuis le Moyen Âge. L’étude, la restauration et la préservation des torchères sont donc cruciales pour mieux comprendre notre Histoire. Peut-être découvrirons-nous de quelle ville provenait chaque torchère ? Des recherches spécifiques en histoire de l’art nous permettraient d’identifier ces objets dans l’iconographie des fêtes et défilés, ainsi que les emblèmes des métiers.

Ces objets rares ont d’urgence besoin de soins. Éclatée en plusieurs morceaux, la torchère de la corporation des marchands de vins est si endommagée qu’il faut la réassembler comme un vrai puzzle 3D. Mais nous avons besoin de vous. Grâce à votre vote, nous pourrons réassembler les éléments détachés et enlever les repeints et les vernis brunis. Ensemble, ravivons les flambeaux dorés de la Porte de Hal !

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